Pour une éthique commune dans les soins apportés aux personnes polyhandicapées - Sciences de la vie - Ethique Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Motricité Cérébrale Année : 2004

Pour une éthique commune dans les soins apportés aux personnes polyhandicapées

Résumé

Le patient polyhandicapé sévère suscite des réactions ambivalentes. Il est souvent considéré comme une personne, mais parfois aussi comme une chose végétative. La question de son statut est donc abordée. La réflexion éthique commence avec deux auteurs classiques, Aristote et Kant. On constate avec surprise que selon leurs philosophies le polyhandicapé sévère apparaît plutôt comme une chose. A l’évidence, ce résultat engendre le malaise et l’interrogation. En fait, Aristote et Kant semblent oublier la corporéité humaine (Le Breton, Lévinas) qui nous fait voir une personne humaine, y compris chez le polyhandicapé.
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Dates et versions

hal-01782229 , version 1 (01-05-2018)

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  • HAL Id : hal-01782229 , version 1

Citer

Jérôme Goffette, Isabelle Hodgkinson, Elisabeth André. Pour une éthique commune dans les soins apportés aux personnes polyhandicapées. Motricité Cérébrale, 2004, 25 (4), pp.172-176. ⟨hal-01782229⟩
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